Les Scouts et Guides de France dans le Val de
Marne
Le patronage et le scoutisme |
Les groupes scouts ont en général été bien accueillis par les responsables des patronages qui existaient dans les paroisses depuis la fin du 19° siècle. On pourra voir ci-dessous des exemples de coopération dans diverses paroisses du diocèse de Créteil.
Les scouts et louveteaux sont associés aux autres jeunes
pour le succès de la vente de charité de Gentilly dans les
années 1930
De toute façon, dès le début du scoutisme, les
groupes scouts étaient rattachés aux autres mouvements des
paroisses comme on peut le voir par exemple sur ce papier à lettre
de l'Avenir de Gentilly , association qui regroupait, comme dans beaucoup
d'autres endroits, d'autres associations de la paroisse, associations de
jeunesse (patronage et scoutisme) ou à caractère sportif, culturel.
Sur le document présenté ci-dessous, sont mentionnés
les deux périodiques de la paroisse qui étaient le Semeur
de Gentilly et le Canard de la Bièvre.
On pourra même
découvrir les liens qui ont existé sur Gentilly entre les scouts et les jeunes
du patronage en consultant le site
internet de l'Avenir de Gentilly (nom de ce patyronage à une certaine
époque)
On retrouve ces mêmes mouvements sur du papier à lettre
de la chapelle Saint-Jean Sainte-Thérèse
qui abrite les locaux
du groupe scouts et guides de France : ce lieu a abrité à une
certaine époque également les patronages, la JEC et la
JOC.
la Tribune Cantonale du 3 février 1935 : les compte-rendus
du camps scout de la 1° Fontenay
et de la colonie de vacances sont présentés ensemble
Dans le rapport du curé de la paroisse Saint-François
de Sales à Saint-Maur publié dans le numéro d'avril
1935
du journal la Voix du Clocher d'Adamville, on peut voir que le mouvement
scout faisait partie du patronage pour garçons, appelé Oeuvre
St François de Sales, à côté d'autres composantres
qui étaient le patronage lui-même, le cercle des jeunes,
les colonies de vacances,.... Pour information, sur la paroisse d'Adamville,
l'équivalent pour les filles était l'Oeuvre Sainte
Geneviève.
et dans son numéro de février 1962, le journal du patronage
de Notre-Dame de Vincennes, le chêne de Vincennes, donnait la
liste des associations qui se réunissaient au 35 de la rue Mirabeau
à Vincennes
A Thiais, également, la fête de groupe de 1933 était
organisée dans les locaux du patronage comme le montre cet article
paru dans le numéro de juin-juillet 1933 du journal de la paroisse
l'Essor de Thiais :
les Nouveaux Rolands de juin 1933 : bons contacts avec le patronage
de Fontenay sous Bois
Effectivement, les scouts de la III° Fontenay sous Bois étaient
intervenus à cet anniversaire du patronage
comme on peut le voir sur l'invitation à cet anniversaire au cours
duquel les scouts avaient fait une démonstration.
Et l'année suivante, louveteaux et scouts de Fontenay sous Bois
intervenaient encore au cours de la fête de la Jeanne d'Arc (le patronage
de Fontenay sous Bois) comme on pouvait le lire dans le numéro du
8 avril 1934 de la Tribune Cantonale
Et dans son numéro du 15 avril 1934, la Tribune Cantonale
revenait sur cette fête
Dans le rapport sur les oeuvres de jeunesse féminine fait
à Monsieur l'abbé Largier, curé de Créteil ,
à l'occasion du congrès paroissial de 1936, les sœurs Servantes
du Sacré-Coeur considéraient que le patronage était
une étape avant que les jeunes filles ne prennent d'autres
responsablilités dans d'autres mouvements, dont le guidisme.
Dans les numéros de 1930 à 1936 du journal
l'Étendard, organe de l'association Jeanne d'Arc qui gérait
le patronage de Saint-Germain à Fontenay sous Bois, journal qui publiait
chaque mois une page consacrée au groupe scout de la paroisse, les
nouvelles générales du patronage se trouvait au dessous du
dessin présenté ci-dessous, dessin qui représentait
un scout à côté d'un coeur vaillant et de personnes plus
âgées.
et en 1946, les scouts de la 4° Fontenay sous Bois
participaient à la fête organisée par le patronage de
la paroisse
Dans le numéro de juin 1949 du journal la vie au rayon,
journal du patronage de Saint-Mandé,
un ancien scout appréciait la coexistence des deux
associations.
et un responsable de ce journal pensait (juin 1949) qu'il était
possible de travailler ensemble
Sur Villejuif, le patronage redémarrait en 1953 grâce
à la venue de routiers de Paris
(journal le Vigilant de nov-déc 1953)
En 1964, les guides de France et les Âmes Vaillantes de Saint-Maur Adamville
avaient organisé une fête de groupe en commun
comme on pouvait le lire dans le numéro de février 1964 du
journal Semences
:
Dans le numéro d'avril 1965 du journal Semences,
journal de la paroisse Saint-François de Sales à Saint-Maur,
on apprenait que les scouts d'Adamville allaient fabriquer des karts pour
les jeunes des colonies de
vacances.
En 1965, les scouts, guides et cœurs-vaillants
de Saint-Louis de Vincennes
étaient ensemble pour une fête organisée
pour les parents. Le chef de troupe aimait la danse comme on peut le voir
sur le programme du spectacle.
Les scouts et les guides présenteront en avril un spectacle
similaire, mais sans les cœurs-vaillants
car cela allait se passer lors de leur camp de Pâques à Flavigny
sur Ozerain en Côte d'or.
Coexistence avec les âmes vaillantes,... à Cachan (journal
de Cachan de août-septembre 1954)
Bulletin municipal de Choisy le Roi
Les éclaireurs avaient organisé un rassemblement avec
les éclaireurs unionistes et les scouts de France peu de temps après
leur création sur Choisy le Roi (création qui était
mentionnée dans le numéro de avril-mai-juin de cette même
année). L'article est signé du responsable des éclaireurs
de France sur Choisy
Et dans son livre, Nino scout de France, publié en 1930,
Guillaume Vourch, qui était scoutmestre à Gentilly,
considère le patronage comme une étape pour devenir
scout...
Coexistence des scouts et des coeurs vaillants dans l'album de photos
de Raymonde Decologne, d'Alfortville