Les Scouts et Guides de France dans le Val de Marne
Moyens de transport |
La charrette
En 2006, les scouts ont à leur disposition des camionnettes de location pour le transport du matériel lors des camps, et pour les jeunes, les trains ou les cars sont généralement utilisés. Cela n'a pas été toujours le cas. On trouvera ci-dessous quelques souvenirs d'une autre époque.
Petit problème rencontré en 1933 lors du camp des scouts
de la 3° Fontenay sous Bois
dans le Morbihan
Charrette utilisée par les scouts de Charenton en 1941 pour
récolter de la ferraille
Les scouts de Saint-Maurice font leur B.A. avec une charrette en
1943
Charrette utilisée par les scouts de Thiais en 1956 lors du camp
de Valloire :
l'ascension du col du Télégraphe.
La barque
Le 18 mai 1939, la meute de Villeneuve le Roi devait participer au rallye
de district qui se déroulait à Vigneux. Le plus court moyen
pour atteindre le lieu du rallye consistait à traverser la Seine en
barque : c'est ce qui fut fait mais il fallut demander aux parents leur
autorisation
Autorisation que les parents avaient signée pour que leurs enfants
puissent traverser la Seine en barque
Mais, quelques années plus tard, ce moyen de transport est devenu
classique et il n'était plus nécessaire de demander chaque
fois des autorisations aux parents comme on peut le voir ci-dessous
on verra ci-dessous une photo des louveteaux en train de traverser la
Seine le 26 octobre 1947
Inutile de préciser que ce genre de transport, en 2006, ne se fait plus depuis longtemps ...
La charrette tirée par un cheval
Les louveteaux de Charenton en 1939
Le train
Train utilisé par la 1° Saint-Maurice pour son camp de
Pâques 1943 (camp des 2° classe) : 8-10 mars 1943
Les jeunes utilisent aussi les trains pour se déplacer, mais
il y a parfois un peu d'imprévu comme on pouvait le voir dans le
numéro d'octobre 1945 du journal Pourquoi pas ? , journal
de la 1° Saint-Maurice : le chef de gare de Guingamp, après avoir
indiqué que les places de la 1° Saint Maurice étaient
réservées dans le deuxième train, s'est rendu compte
qu'il n'y avait pas de 2° train ! Il a alors téléphoné
à Saint-Brieuc pour faire attendre la correspondance que les jeunes
devaient prendre et a récupéré une locomotive et un
wagon pour qu'ils puissent avoir leur correspondance. Et pour les jeannettes,
c'est en camion qu'elles ont pu rattraper, à
la gare suivante, le train qu'elles avaient manqué :
En 1946, pour aller à la fête
des louveteaux à la Sorbonne, les sizeniers et seconds de la 1°
Villeneuve le Roi/Ablon
prirent le train tous seuls, leur cheftaine, qui avait confiance, les
attendant à la gare d'arrivée.
La bicyclette
Pour aller aux fiançailles de Baloo (cheftaine), en avril 1949,
les louveteaux qui étaient équipés ont pu se déplacer
en vélo, accompagnés par le chef Sebastiani
La voiture
A Fontenay sous Bois, la troupe avait commencé à se motoriser
avec "Dorothée", la voiture de la troupe.
(Dorothée a dû bien souffrir !)
Le camion
Pour le week-end de troupe des 28 février et 1er mars 1959,
la troupe 2° Nogent a utilisé le camion comme moyen de
transport.
C'est sans doute le même camion qui a été utilisé l'année suivante, pour le week-end de troupe des 27 et 28 février 1960 qui se déroulait dans le Nord, avec une visite de la centrale thermo-électrique d'Harnes dont le compte-rendu était publié dans le numéro de mars 1960 du journal Clarté, journal de la 2°-3° Nogent sur marne. Dans ce compte-rendu, on apprend que le camion utilisé est le camion du Q.G. (c-à-d du National Scout), sans doute le même camion qui était utilisé quelques années plus tôt pour l'entraînement des raiders de Nogent. On apprend également que le groupe de Nogent disposait d'un engin beaucoup plus confortable dont le nom était "Karina".
Le bus
En 1968, les pionniers du Perreux avaient acheté un vieux bus
de la RATP pour leur camp d'été qui s'était déroulé
en Ecosse. Tout s'était très bien passé, mail il avait
quand même fallu réparer sur place ce bus qui ne s'était jamais
aventuré aussi loin de Paris, et il avait fallu le vendre au retour
pour assainir la situation financière du poste comme on a pu le lire
dans le numéro d'octobre 1968 du journal Le Courrier de Jean-Baptiste
du Perreux.
Mais avec un bus beaucoup plus moderne que celui mentionné
ci-dessus,
les scouts de Fontenay sous Bois ont quand même eu quelques
difficultés pour arriver sur leur lieu de camp en août 2010 :
(info provenant du site internet du groupe)
Le mini-bus qui transporte aussi des animaux
Lors de leur camp au Burkina-Faso en 2010, les compagnons du groupe Jacques Deschamps de Vincennes, ont été amenés à voyager en mini-bus sur une ligne régulière qui transporte en même temps des animaux. Apparemment, les compagnons n'ont pas eu à installer la vache sur le toit : elle était déjà là lorsqu'ils ont pris le mini-bus !
Les anciens se rappellent les wagons à bestiaux de la SNCF sur lesquels étaient mentionnée l'information : "40 hommes, 8 chevaux en long". Eh bien au Burkina-Faso, en 2010, sur les mini bus, se trouve peut-être l'inscription "8 compagnons à l'intérieur plus une vache au-dessus" !
Le bateau construit à partir du toit d'une estafette
En 1980, les pionniers de Saint-Maur le Rosaire avaient décidé, comme beaucoup d'autres scouts à l'époque, de faire un camp itinérant en utilisant des toits d'estafettes (camionnettes Renault) comme des embarcations. Il suffisait de trouver de tels toits dans des casses de voitures, de découper le toit et de le renforcer. On voit par exemple ci-dessous, Hugues Celerier en train d'utiliser une tronçonneuse pour faire ce découpage.
Il fallait aussi rendre étanche la
partie double-toit. Lors du premier test sur la Marne à côté
du pont de Champigny, l'embarcation avait vite coulé et il avait fallu
l'expérience du chef de groupe, Michel Joly, expérimenté
en plongée sous-marine, pour le sortir sur la berge. Et l'expérience
ayant été utile, l'année suivante, en 1981, le poste
pionnier partait pour un camp itinérant le long du canal du Nivernais,
entre Bessy sur Cure et Decize. 3 équipes du poste se relayaient de
la façon suivante : pendant que l'une effectuait un trajet sur
l'embarcation, l'autre longeait le canal en tirant une
charrette contenant
le matériel, et la troisième suivait un autre trajet à
pied.
Le passage des écluses se faisait sans problème, certaines
écluses étant passée sur l'embarcation ou après
l'avoir sortie de l'eau.
Le poste pionnier s'était inspiré de plans de transformation
d'un toit d'estafette en embarcation
comme on pouvait en trouver un par exemple dans le numéro de mars
1983 du journal Pionnier
qui pouvait être complété par le document
suivant
La roulotte
Lors du camp des louveteaux du groupe de Notre-Dame de Vincennes, en 1987 le thème qui avait été choisi était le far-west, et, pour fuir les indiens, les louveteaux avaient dû partir dans 4 roulottes tirées chacune par un cheval (une roulotte par sizaine),pour un camp itinérant de 3 jours auquel les louveteaux ne s'attendaient pas !
On pourra remarquer sur la photo ci-dessous le camouflage des
roulottes
qui avait été confectionné par les louveteaux pour ne
pas se faire repérer par les indiens...
Le canoé
En 1988, les pionniers de Notre-Dame de Vincennes avaient descendu la
Vézère
sur des embarcations qu'ils avaient construites eux-mêmes
Le roller
Le 6 avril 2002, lors du rassemblement départemental de toutes
les unités scoutes du Val de Marne (louveteaux, scouts, pionniers
et compagnons) dans le parc de Chérioux à Villejuif il avait
fallu faire traverser la nationale 7 à 500 jeunes, un dimanche
après-midi. Cet exploit fut délicat mais les pionniers, eux,
avaient utilisé leurs rollers pour aller plus vite
Et enfin, le chariot
Mais en 2005, lors du galet d'or à Jambville, c'est encore la
charrette qui a été utilisée
pour permettre aux postes pionniers de transporter leur matériel sur
le lieu de campement