Les Scouts et Guides de France dans le Val de Marne
Charles de Foucauld |
Information sur Charles de Foucauld trouvée
sur internet
à l'adresse :
http://www.fraternet.com/magazine/etr2402.htm
Rien ne semblait prédisposer cet aristocrate fortuné à
quitter un jour son costume d'officier pour une humble robe sertie du cur
de Jésus.
Orphelin dès son plus jeune âge, Charles de Foucauld fait ses
études à saint Cyr et devient un officier plutôt rebelle
à la discipline militaire. Ayant servi l'armée lors de
l'insurrection algérienne de Bou-Amama, il se fascine pour le désert
et les Arabes au point qu'il donne sa démission pour préparer
un grand voyage d'exploration au Maroc.
En même temps qu'il acquiert une
grande notoriété pour ses brillants travaux et pour
l'intérêt qu'il manifeste en faveur du développement
du Sahara, Charles de Foucauld découvre le monde islamique avec celui
de la foi que l'on exprime au grand jour. « Aussitôt que je crus
qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de
ne vivre que pour Lui », confiera-t-il à l'abbé Huvelin
lors de son retour à Paris. Dès lors, rien n'arrêtera
Foucauld dans sa quête du Divin, Celui qu'il nommera bientôt
son Bien-Aimé...
Il part en pèlerinage en Terre Sainte
et entreprend de nombreuses retraites avant d'aller mener une vie ascétique
et communautaire en Syrie. Mais il comprend très vite que pour trouver
Dieu, il faut d'abord chercher à l'imiter. Ce faisant, il ne pense
plus qu'à vivre Jésus en se rapprochant des âmes.
« Dieu, pour nous sauver, est venu à nous, dira-t-il, et pour
travailler au salut des âmes, nous devons nous mêler à
elles ». Aussi, après trois années passées à
Nazareth au service des Clarisses, frère Charles se décide
à la prêtrise dans le but de venir en aide aux plus pauvres
du Maroc et de leur porter l'Evangile. Mais son projet n'aboutissant pas,
il décide de « continuer en lui la vie de Jésus »
auprès des touaregs du désert à Tamanrasset.
Irrésistiblement attiré par le Divin qu'il perçoit en
leur cur, le Père Charles partage leur mode de vie, manifeste
autant de respect que d'intérêt pour leur langue et leur culture
et traduit leurs poèmes et leurs chants. Il fonde par ailleurs un
ermitage ouvert aux chrétiens comme aux musulmans, et, en même
temps qu'il poursuit ses études sur le Sahara, il soigne les malades,
accueille les plus démunis, se bat pour l'abolition de l'esclavage
et pose enfin les bases d'une nouvelle Fraternité qu'il ne verra
malheureusement pas grandir.
Car celui qui voulait mourir
martyr est assassiné par deux rebelles senoussistes à
la porte de son ermitage, offrant à la lumière immaculée
du désert son propre rayonnement spirituel. Un rayonnement aujourd'hui
perpétré par une dizaine de congrégations religieuses
et associations de vie spirituelle qui, avec son disciple Albert
Peyriguière, immortalisent l'esprit et la mission de Charles de Foucauld
qui fut de « réapprendre le mystère de l'incarnation aux
hommes d'aujourd'hui », autrement dit, de nous apprendre à nous
identifier au Christ : Celui qu'il nommait
Jésus-Amour...
Pascale